Sous-direction antiterroriste

Chargée de la prévention et de la répression du terrorisme, y compris dans ses aspects financiers, la SDAT a au fil du temps démantelé plusieurs groupes supposés terroristes qu’elle a par la suite remis à la justice. Ayant porté l’appellation de 6e DCPJ, puis l’appellation de DNAT (division nationale anti-terroriste), ce service abrite en son sein des policiers dont l’anonymat est protégé par la loi.

Chargée d’assurer la sécurité intérieure, la SDAT n’est pas un service de renseignement, mais d’enquête judiciaire. Voué à la lutte contre les terroristes, ce service est affilié au ministère de l’Intérieur, à la DGPN et à la DCPJ. Précédemment installée dans les locaux du ministère de l’Intérieur, la SDAT partage aujourd’hui les locaux de la DGSI et de l’UCLAT (unité de coordination de la lutte antiterroriste).

Compétente sur l’intégralité du territoire, la SDAT a pour seule vocation l’aspect judiciaire, sur saisine du parquet antiterroriste de Paris. Ce service coordonne également des enquêtes pouvant se projeter aussi bien sur toute la France qu’à l’étranger. Elle bénéficie aussi du soutien des DIPJ (directions interrégionales de police judiciaire), qui lui attribuent un maillage géographique intégral.

Son activité est destinée à traiter diverses menaces telles que :

– les menaces « autonomistes » à savoir les Basques, Corses ou Bretons dans une moindre mesure 

– les infractions terroristes internes relatives à des mouvements idéologiques violents comme l’éco terrorisme, l’extrême droite ou encore l’extrême gauche

– des groupes terroristes internationaux implantés ou susceptibles de poser des actes en France

Il est également important de noter que la SDAT et la DGSI (direction générale de la sécurité) partagent les mêmes locaux, bien qu’elles soient administrativement distinctes. On peut donc penser que le nouveau plan antiterroriste présenté par Édouard Philippe impliquera également la SDAT.

Accompagné d’un certain nombre de ministres dont le ministre de l’Intérieur, le Premier ministre souhaite compléter le dispositif de prévention de la radicalisation. Il s’agira de créer une cellule de suivi des détenus radicalisés en prison ou condamnés pour terrorisme et qui sortent de détention (les sortants).

La SDAT compte plusieurs divisions à savoir :

– la DNRTI (division nationale pour la répression du terrorisme international), qui compte 8 groupes d’enquête

– la DNRTS (division nationale pour la répression du terrorisme séparatiste), qui compte 6 groupes d’enquête, dont 3 Corses et 3 Basques

– la brigade d’investigations financières, annexée à l’OCRGDF (office central de la grande délinquance financière)

– la division de la logistique opérationnelle, qui comprend une SRS (section de recherches et de surveillance)

– un GRI (groupe des relations internationales)

La SDAT repose également en province sur 20 GAT (groupes anti-terroristes) établis au sein des principaux services de la PJ (SRPJ, DIPJ, DRPJ). Elle compte plus de 240 fonctionnaires de police.

Vous souhaitez intégrer la fonction publique en tant que policier de la SDAT ? Il convient de noter que les recrutements au sein de ce service se font dans le cadre de mutation au sein de la PN. Les policiers de tous les grades peuvent également intégrer ce service dès leur sortie de l’école de police.

Pour ce faire, le Cours Servais, notre centre de formation, vous aide à atteindre vos objectifs. En effet, l’intervention de nos professionnels vous permet de réussir haut la main les différentes épreuves relatives à l’intégration de ce corps de la fonction publique. N’hésitez pas à nous contacter pour en savoir plus !

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