Chaque année, des statistiques sur le nombre d’accidents sur les routes sont portées à la connaissance des Français. Ces dernières années, celles-ci sont d’autant plus attendues que des mesures ont été prises comme la réforme sur le permis de conduire mais également l’abaissement de la vitesse autorisée sur un certain nombre de routes secondaires.
L’organisation de la sécurité routière
C’est en 1982 qu’a été créée la Délégation à la sécurité routière. Cette administration centrale, composée de 200 fonctionnaires, est rattachée au ministère de l’Intérieur depuis 2008. Son rôle consiste à établir et mettre en œuvre une politique efficace de sécurité routière avec pour but de faire baisser le nombre d’accidents sur les routes. La sécurité routière intervient dans différents domaines du Code de la route, de l’éducation routière, des campagnes de communication, et des infractions routières.
La politique de sécurité routière
Depuis plusieurs années, différentes politiques ont été mises en place pour réduire le nombre de tués sur les routes : port de la ceinture de sécurité obligatoire, sensibilisation de tous les publics sur le risque routier, diminution sensible de l’alcoolémie tolérée, réduction de la vitesse et surtout accroissement sensible du nombre de radars automatiques.
Le bilan de la sécurité routière sur les routes de France métropolitaine est historique.
2019 est l’année la moins meurtrière.
L’engagement du Gouvernement pour une @RoutePlusSure porte ses fruits.
Je salue la mobilisation de l’ensemble des acteurs de la sécurité routière. pic.twitter.com/3lYwY21YTs— Christophe Castaner (@CCastaner) February 1, 2020
La qualification pénale d’un certain nombre de comportements fautifs a également participé à la baisse des tués sur les routes ; à titre d’exemple, la conduite à grande vitesse sous l’effet de l’alcool ayant pour conséquence la mort d’une personne peut conduire jusqu’à 10 ans d’emprisonnement, 150 000 euros d’amende et 10 ans de suspension de permis.
Les chiffres 2018-2019 : comment les interpréter ?
L’Observatoire national interministériel de la sécurité routière a pour rôle de piloter la collecte des données relatives aux accidents de la route. Il publie également des analyses de sécurité routière. Selon les estimations provisoires, 3 239 personnes ont perdu la vie sur les routes de France métropolitaines en 2019, soit 9 de moins qu’en 2018. L’année 2019 enregistre le chiffre le plus bas depuis que les statistiques existent, alors que le trafic routier augmente chaque année de manière sensible (+ 7 % sur les cinq dernières années). Le nombre des accidents corporels et des personnes blessées sont également en baisse (-1,1 % et -0,6 %).
Mais si la mortalité baisse sensiblement pour les automobilistes (1 621 décès contre 1 637 en 2018) et les motards (743 décès contre 760 en 2018), elle augmente pour les cyclistes (184 tués contre 175 en 2018).
Selon l’Observatoire de la sécurité routière, le passage à 80 km/h sur le réseau hors agglomération et hors autoroute aurait permis de sauver 209 vies. En revanche, le réseau routier en agglomération a connu une forte hausse du nombre de décès, passant de 963 à 1 031 en une année.
La véritable difficulté de ces statistiques est la hausse de 5,8 % de la mortalité outre-mer.
Conclusion
Ces différents chiffres montrent que nous allons dans le bon sens en matière de sécurité routière. Reste qu’il faut malheureusement encore passer par des drames qui pourraient être évités si chacun d’entre nous faisait preuve de plus de responsabilité.
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