Avocat, journaliste, historien mais aussi président de la République Française de 1871 à 1873, gros plan sur Adolphe Thiers.
Né à Marseille le 14 avril 1797, Adolphe Marie Joseph Louis Thiers est devenu dès son arrivée à Paris, en 1821, un journaliste libéral en étant chroniqueur au « Constitutionnel ». Historien de la Révolution, il contribue activement aux Trois Glorieuses et à la mise en place de la monarchie de Juillet dont il est à deux reprises le président du Conseil.
En janvier 1830, Adolphe Thiers fonde avec deux associés le « National », journal clairement hostile au régime de Charles X. Il favorise par cela, l’accès au trône de Louis Philippe d’Orléans et devient conseiller d’État, secrétaire général du ministre des Finances. En octobre de la même année, il est élu député des Bouches du Rhône où il sera réélu jusqu’en 1848. Par la suite, sa carrière politique s’enchaine. Il devient à la fois sous-secrétaire d’État aux finances pendant quelques mois, ministre de l’Intérieur d’octobre à décembre 1832 puis ministre des Travaux publics et du Commerce jusqu’en avril 1834.
Juste avant sa prise de fonction au ministère des Travaux publics et du Commerce, Adolphe Thiers est élu à l’Académie française. En avril de l’année 1834, il est à nouveau nommé ministre de l’Intérieur et suite à l’attentat de Fieschi, fait voter des lois restreignant la liberté de la presse.
Suite à la chute du régime de Louis-Philippe, il soutient activement la candidature à la présidence de la République de Louis-Napoléon Bonaparte. Battu en avril 1848 dans sa circonscription des Bouches du Rhône, Adolphe Thiers est élu au Havre. Mais en conséquence du coup d’֤État de décembre 1851 (Louis-Napoléon Bonaparte conserve le pouvoir alors que la Constitution de Deuxième République lui interdisait de se représenter), l’homme politique de 54 ans est contraint de s’exiler temporairement en Belgique puis en Angleterre.
De retour en France, il devient député de Paris en 1863 et réélu en 1871. Mais au début de cette année, l’Assemblée nationale, réunie à Bordeaux, le nomme chef du pouvoir exécutif. Il conclut la paix avec la Prusse au prix de la perte de l’Alsace-Lorraine et sanctionne la révolte de la Commune. Le 31 août 1871, le chef du pouvoir exécutif prend le titre de président de la République. Après les nombreuses agitations, Adolphe Thiers met fin à l’occupation allemande en finançant le paiement de l’indemnité par deux emprunts, en augmentant les impôts et en réorganisant le service militaire.
En mai 1873, il quitte le pouvoir, renversé par une Assemblée majoritairement monarchique. Adolphe Thiers s’éteint le 3 septembre 1877 à Saint-Germain-en-Laye dans le département des Yvelines à l’âge de 80 ans.
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