Après avoir limité la vitesse à 80 km/h, au lieu de 90 km/h sur certaines routes départementales et nationales, le ministre de l’Intérieur et le ministre de l’Économie ont confié une mission parlementaire à plusieurs députés pour dresser le bilan des mesures déjà engagées et formuler des propositions pour l’avenir.
Retour sur le permis de conduire
L’éducation routière est essentielle, elle passe notamment par l’obtention du permis de conduire, un élément d’insertion indispensable dans la recherche d’emploi.
Il existe plusieurs catégories de permis de conduire, en fonction des véhicules visés : le brevet de sécurité routière, qui permet de conduire un cyclomoteur de 50 cm3 maximum, le permis poids lourd, ou le simple permis B, qui permet de conduire une voiture. Dans tous les cas, l’obtention du Code de la route est indispensable.
L’épreuve pratique consiste notamment à évaluer le respect du Code de la route, la connaissance du véhicule, la maîtrise des commandes, la capacité à évaluer les situations dangereuses ou encore la connaissance des gestes de premiers secours.
C’est aux inspecteurs du permis de conduire et de la sécurité routière, fonctionnaire de catégorie B rattachés au ministère de l’Intérieur, qu’il appartient de mesurer le niveau de compétence des candidats.
Le lancement d’une mission parlementaire
Une mission parlementaire, confiée aux députés Françoise Dumas et Stanislas Guerini, vient d’être mise en place pour renforcer la qualité de la formation au permis de conduire et garantir son accessibilité en termes de prix et de délais. Les travaux devront être conclus d’ici la fin de l’année 2018.
Le ministre de l’Intérieur a d’ores et déjà annoncé la mise en place d’une formation « post-permis » à destination des jeunes titulaires volontaires du permis de conduire. En contrepartie, ils pourront bénéficier d’une réduction du délai probatoire de leur permis.
Cette mission permettra également de faire le bilan des mesures déjà mises en place, à savoir la réduction de la durée de l’épreuve de 35 à 32 minutes et la surveillance de l’examen du Code de la route par des personnes agréées par l’État pour permettre aux inspecteurs du permis de se concentrer sur l’encadrement de l’épreuve pratique.
La mission parlementaire lancée se penchera enfin sur le développement des outils numériques de formation, comme les simulateurs de conduite. De même, une réflexion sera menée sur l’évaluation de la qualité des plateformes d’enseignement sur Internet qui proposent des formations moins chères dispensées dans le cadre d’enseignements indépendants.
Conclusion
Les nouvelles technologies dans l’apprentissage de la conduite posent aujourd’hui question. Certains professionnels craignent qu’une formation à distance éloigne les prétendants aux permis de conduire des réalités de terrain.
Le lancement d’une mission parlementaire sur la sécurité routière permettra de faire le point et de réfléchir à l’évolution des dispositifs de formation à la sécurité routière.
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