La loi d’orientation des mobilités (LOM), voté en décembre 2019, entre en application. 7 millions de Français, soit 20 % de la population active, rencontrent des difficultés en termes de mobilité, et les personnes en situation de dépendance au transport automobile sont particulièrement impactées. La loi LOM a vocation à les résoudre, et s’engage dans une réforme des déplacements.
Droit à la mobilité : de quoi s’agit-il ?
Le droit à se déplacer est au cœur de la promesse républicaine, car les transports sont essentiels dans notre vie quotidienne. Mais aujourd’hui la politique de transports ne paraît plus adaptée aux réalités du pays, aux besoins des citoyens, notamment ceux les plus éloignés des grandes métropoles. Le projet de loi mobilités transforme en profondeur les politiques des mobilités, avec un simple objectif : des transports du quotidien à la fois plus faciles, moins coûteux et plus propres.
Les modes de déplacement en France
Chaque jour, les Français passent en moyenne 1 h 15 à se déplacer et parcourent 36 km. En Europe, avec les Italiens, ils sont d’ailleurs les plus grands utilisateurs de l’automobile pour leurs déplacements domicile/travail.
Alors que près de 70 % de la population se déplace principalement en voiture ou en deux roues et que les émissions de gaz à effets de serres dues à la circulation sont reparties à la hausse, la viabilité d’un tel système interroge d’autant qu’il ne parvient pas à réduire les inégalités et que l’entretien des grandes infrastructures devient de plus en plus complexe et coûteux.
La #LoiMobilités vient d’être promulguée. C’est une profonde transformation que nous portons pour améliorer la mobilité de tous et dans tous les territoires, et engager la transition écologique de nos transports.https://t.co/ACt9E2Yhsr pic.twitter.com/3cmOB5MVZh
— Elisabeth BORNE (@Elisabeth_Borne) December 26, 2019
Le Gouvernement, avec la nouvelle loi mobilités, souhaite donc réformer profondément une politique publique de transport intérieur datant de 1982 : après le temps des grandes infrastructures, il convient d’ouvrir une nouvelle page.
Les principales mesures
La loi mobilité présente 189 articles et de nombreuses mesures. Voici un éclairage sur trois mesures phares :
– Privilégier les investissements liés aux déplacements du quotidien : 13,4 milliards d’euros seront débloqués jusqu’en 2022 pour l’entretien des routes et du réseau ferroviaire, le désenclavement des territoires ruraux, le renforcement de l’offre de trains, de transports en communs…
– Réduire les inégalités en facilitant la mobilité des personnes en situation de handicap et en permettant un accompagnement individualisé pour les demandeurs d’emploi.
– Favoriser les déplacements propres : création d’un forfait mobilité durable, mise en place de navettes autonome, développement des bornes de recharge pour véhicules électriques…
La Loi Mobilités #LOM engage l’État à étudier la relance des #trains_de_nuit?✨d’ici juin 2020
⚠️L’État financera uniquement si les Villes?️se mobilisent
?Nous demandons aux candidats 2020 de s’engager?@villes2fr @l_AdCF @Maires_Ruraux @l_amf
Lire CP?https://t.co/RWYEGDObE2 pic.twitter.com/4vyDXXTrfA— Oui au train de nuit !?? (@ouiautraindnuit) January 9, 2020
Conclusion
Au vu des inégalités face aux transports et de l’urgence climatique, le développement des transports publics doit figurer au cœur des priorités. En adoptant cette loi juste avant les élections municipales, le Gouvernement souhaite impliquer davantage les futurs élus locaux dans cette voie : la lecture des programmes nous en dira davantage sur la réussite ou non de ce pari.
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