En janvier 2016, François Hollande a lancé le début des célébrations des 200 ans du bras armé financier de l’État : la Caisse des Dépôts et Consignations.
Des missions en évolution
Créée en 1816, la mission de la CDC était alors d’œuvrer en faveur de la réduction de la dette ; ses missions vont rapidement s’élargir.
Elle récupèrera très rapidement la gestion de l’épargne des Français (1création du livret A), la première caisse de retraite, les systèmes d’assurance décès et accident.
Elle réalise ses premières opérations d’investissement, notamment en matière de logement social ; son investissement dans de nombreuses entreprises lui permet de contribuer au budget de l’État d’une manière significative (11.8 milliards d’euros en 2014).
On retrouve son capital dans des entreprises très diverses telles que Belambra clubs, Véolia Environnement, Accor, Dexia …
Elle a de nombreuses filiales dont France Telecom, la Société des autoroutes du Nord et de l’Est de la France, Qualium investissement, CDC entreprises ou GRT Gaz.
Contrôlée par une commission de surveillance composée de 13 membres dont des députés et sénateurs, la CDC reste très proche du pouvoir politique.
La CDC va investir dans le développement durable et accompagner plus fortement les collectivités
François Hollande, lors de son discours pour le lancement du bicentenaire de la Caisse des dépôts, a annoncé que la CDC était appelée à devenir « Caisse des dépôts et du développement durable ».
Elle s’engagera notamment dans la rénovation thermique des habitations et dans la construction de logements sociaux supplémentaires.
L’Agence Française de Développement devrait également être intégrée à la CDC afin de « tripler les fonds propres de l’AFD » au bénéfice des pays en développement et de la lutte contre le changement climatique ».
La CDC s’est également engagée à renforcer son action auprès des collectivités sur 4 axes prioritaires : compétitivité des territoires – accélération de la transition énergétique – transition numérique – transition démographique.
La CDC fête donc ses 200 ans en inscrivant ses projets dans la modernité : accompagner les mutations de la France, notamment en faveur du développement économique, de l’emploi et des réformes sociales, de la croissance verte et de la transition numérique.