Depuis de nombreux jours, la forêt amazonienne est en feu, ce qui a des conséquences écologiques mais également politiques. Eu égard à sa superficie, à son rôle et aux différents pays sur lesquels elle s’étend, elle est d’une importance telle qu’elle a constitué un des principaux sujets abordés lors de la réunion du G7 récemment organisée en France, à Biarritz.
L’Amazonie en danger
La forêt amazonienne s’étend sur huit pays, et notamment à 60 % sur le Brésil, mais également en Bolivie, Colombie, Équateur, Guyana, Pérou, Surinam, Venezuela et France dans le département de la Guyane.
Depuis plus d’une quarantaine d’années, la forêt amazonienne a perdu 18 % de sa superficie, soit deux fois celle de la France. Cette déforestation peut être attribuée à divers facteurs : elle est susceptible de fournir des pâturages pour les élevages, des bois de valeur, des remèdes médicinaux ou d’importants espaces constructibles. Depuis le début de l’année 2019, 72 000 départs de feu ont été enregistrés (plus 84 % par rapport à 2018) ; ceci est d’autant plus impressionnant que les fumées seraient visibles de l’espace.
Causes économiques et conséquences mondiales
Brûler constitue une technique de déforestation répandue pour défricher ou nettoyer des zones ; cela crée également de la cendre qui peut fertiliser la terre. Mais parfois, la technique non maîtrisée peut avoir des conséquences dramatiques.
#Brésil – La forêt amazonienne brûle toujours : Incendie en terre autochtone de Marãiwatsédé, Araguaia. Le feu a commencé dans une ferme et s’est étendu au territoire autochtone. Filmé le 9 septembre. pic.twitter.com/OkFjvAjsm6
— Ⓝ ⓂⒺⓃⒶ·۰•●○ (@Nws_MENA) September 10, 2019
Le réchauffement climatique qui assèche la terre est une autre cause des nombreux départs de feu. De plus, moins il y a d’arbres moins il y a de pluie ; de fait, la déforestation a pour conséquence d’assécher la forêt, qui brûle plus facilement. C’est un cercle vicieux : la forêt amazonienne est un immense stock de carbone, et quand les arbres brûlent, le dioxyde de carbone qu’ils contiennent s’échappe et, en filant dans l’atmosphère, contribue au réchauffement climatique.
Les moyens en œuvre
En ce qui concerne la situation actuelle, le Gouvernement brésilien affirme que la situation est sous contrôle grâce au déploiement de plus de 2 500 militaires, d’avions C-130 Hercules et aux pluies. Le président bolivien, quant à lui, salue la petite, selon lui, contribution du G7, estimant que les pays riches se doivent de préserver l’environnement et d’aider les différents États, et pas seulement en cas d’incendie.
L’aide attribuée par le G7 devrait permettre :
– d’envoyer des avions bombardiers d’eau et des personnels qualifiés dans un premier temps ;
– la mise en place d’aides pour la reforestation dans un second temps avec l’accord des populations locales
La forêt amazonienne brûle https://t.co/g3jk5qRMQC pic.twitter.com/nrvPHqyKHG
— Nicole Bayard (@marvandenauw) September 3, 2019
Conclusion
Nous le voyons, de par sa dimension et les conséquences négatives d’une utilisation déraisonnable, la forêt amazonienne se retrouve au centre des préoccupations écologiques de la planète et risque de devenir un symbole dans la lutte de certains pour une planète moins attaquée par les diverses industries et la recherche incessante du profit.
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