Depuis son arrivée à l’Élysée, le Président de la République, Emmanuel Macron, et le chef du Gouvernement, Édouard Philippe, mettent en avant la nécessité de moderniser l’administration de l’État au niveau central et territorial. Le mouvement semble s’accélérer puisqu’un deuxième comité interministériel a été réuni au mois d’octobre.
Rappel chronologique
La modernisation de l’État a commencé avec l’adoption de la loi organique relative aux lois de finances (LOLF) en 2001, qui introduit la notion de performance et de responsabilité des gestionnaires. Se sont ensuite succédé la Révision générale des politiques publiques (RGPP) fin 2012, puis la Modernisation de l’action publique (MAP) et son choc de simplification sous le précédent quinquennat.
L’objectif de toutes ces réformes est de redonner davantage de sens et de cohérence à l’action publique, tout en accompagnant les changements importants de la société. Les gouvernements successifs se sont toujours accordés sur la nécessité de maintenir le niveau de qualité du service public tout en rationalisant les moyens et notamment les ressources humaines qui sont souvent les plus coûteuses.
La nouvelle transformation publique
Le programme Action publique 2022, engagé par le Président Macron, poursuit trois objectifs principaux : améliorer la qualité de service en mettant en place une relation de confiance entre administration et usagers, offrir des conditions de travail modernisées aux agents publics, et accompagner la baisse de la dépense publique.
Pour ce faire, cinq chantiers transverses ont été lancés en février 2018 :
- la simplification et l’amélioration de la qualité de services ;
- la transformation numérique ;
- la rénovation du cadre des ressources humaines ;
- l’organisation territoriale des services publics, avec notamment une accentuation de la déconcentration ;
- la modernisation de la gestion budgétaire et comptable.
Le deuxième comité interministériel
Le programme Action publique 2022, engagé par le Président Macron, poursuit trois objectifs principaux : améliorer la qualité de service en mettant en place une relation de confiance entre administration et usagers, offrir des conditions de travail modernisées aux agents publics, et accompagner la baisse de la dépense publique.
Pour ce faire, cinq chantiers transverses ont été lancés en février 2018 :
- la simplification et l’amélioration de la qualité de services ;
- la transformation numérique ;
- la rénovation du cadre des ressources humaines ;
- l’organisation territoriale des services publics, avec notamment une accentuation de la déconcentration ;
- la modernisation de la gestion budgétaire et comptable.
Conclusion
Le Gouvernement poursuit donc ses ambitions en matière de modernisation de l’État. Il est important de noter que cette ambition concerne également les collectivités territoriales, qui visent de la même manière une amélioration du service apporté à la population tout en réduisant leurs dépenses de fonctionnement.
Les avantages d’une formation du Cours Servais
RYTHME
PERSONNALISÉ
FORMÉS EN 2022