Le récent décès de Michel Rocard nous a rappelé que le Revenu de Solidarité Active (1RSA) n’a pas toujours existé. En effet, c’est le gouvernement dirigé par l’ancien Premier ministre aujourd’hui disparu qui a créé l’ancêtre du RSA : le Revenu Minimum d’Insertion (1RMI) en 1988. Cette allocation, eu égard à la crise actuelle, concerne toujours plus de monde, et de ce fait son financement commence à poser de plus en plus de problèmes.
L’objet du Revenu de Solidarité Active pour ses 2.5 millions de bénéficiaires (1de plus de 25 ans en principe) consiste à garantir un revenu minimum (1524.68 euros par mois) pour les plus démunis, à condition que ceux-ci s’engagent à rechercher un emploi ou à définir un projet professionnel. Le financement du RSA est assuré à la fois par l’Etat et par les départements :
– les conseils départementaux sont chargés de financer ce que l’on appelle le RSA socle qui est destiné aux personnes privées totalement d’emploi ou qui ont une très faible activité professionnelle.
– l’Etat quant à lui finance la prime activité qui est versée aux personnes qui travaillent mais qui ont de faibles revenus (1- de 1500 euros par mois) ou à celles qui suivent une formation rémunérée.
Les bénéficiaires du RSA étant soumis à une obligation d’insertion voient leur situation examinée par les services du département, qui vont devoir choisir l’accompagnement le plus pertinent pour rendre possible l’accès à l’emploi.